- 2021: Citée dans l'article Travail, la révolution silencieuse dans Le Monde (Margherita Nasi)
- 2020: Citée dans l'article L’open space n’a pas dit son dernier mot de Mediapart (Ludovic Lamant)
- 2019: Toujours dans Office et Culture, dans les rubriques "humeur" (Notre amie Charlotte Perriand, Vous reprendrez bien un peu de pecha kucha?...) et "mot à maux" (Range ton bureau !, Ciel, un voisin!)
- 2017-18: De nombreux articles dans Office et Culture, dans "mot à maux" et le "dictionnaire folâtre" : Googliser, greenwashing...., L'obsession du to do, Faire le point, licorne, gif..., Tout ça pour ça, Être insouciant en ville, Sérendipité, disruptif, spam...
- 2016: Sur le web, Pourquoi il faut renoncer aux open space (et vite !) (Les Inrocks, mars) ; Comment se sauver de l’open space (RTL2, avril) ; Comment (se) sauver (de) l’open-space, ce dispositif de contrôle (Archi créé, septembre) ; Le bureau nouvelle génération (Les cahiers de la CFDT, 2015)
> Une autre ville sinon rien
Dans 20 ans, près de 90 % de la population française sera urbaine. Il est urgent de réfléchir à des modes de vie plus économes et plus respectueux de l’environnement et surtout d’expérimenter d’autres formes pour habiter et vivre ensemble.
Pour cela, partons explorer des réalisations modestes, à l’échelle du bâtiment ou du quartier : Des maisons de retraite autogérées, des béguinages remis au goût du jour, des immeubles construits directement par des familles qui se sont regroupées, des fermes urbaines sur le toit des immeubles. Après les cités jardins qui voulaient faire la campagne à la ville, les éco-quartiers relèvent le pari.
Certaines initiatives seront peut-être sans lendemain, d’autres deviendront vite banales : il ne s’agit pas d’un catalogue exhaustif des dernières innovations architecturales, mais plutôt d’apprendre à déplacer légèrement notre regard sur le quotidien, à sortir des sentiers battus en conservant une bonne dose d’optimisme et d’utopie.
Tous ces projets instaurent de nouvelles appropriations et d’autres partages collectifs de l’espace grâce à des dispositifs ingénieux, le plus souvent quelques mètres carrés supplémentaires.
C’est peu mais cela change tout.
Élisabeth Pélegrin-Genel est architecte, urbaniste et psychologue du travail. Elle a publié plusieurs livres d’architecture chez ESF, Flammarion et aux éditions du Moniteur.
Les Empêcheurs de penser en rond / La Découverte